Débat

« Napalm Girl »
L’édifiante démonstration de « The Stringer »

Bayeux 11 octobre 2025 - Fiora Turner, Gary Knight au micro et le représentant d'Inex - Photo Thomas Haley
Bayeux, 11 octobre 2025 Fiona Turner, Gary Knight et le représentant d’Index répondent aux questions après la projection du film « The stringer ».
Photo Thomas Haley

Dimanche 11 octobre 2025, au lendemain de la dernière soirée du Prix Bayeux des correspondants de guerre, projection de « The Stringer » : le film qui suscite une vive controverse au sein de la communauté journalistique internationale. À voir prochainement sur Netflix. Voir la suite

Bizness

Etat des lieux
Le photojournalisme en Pologne
Par Tomasz Barański 

Pologne, Varsovie, 12 décembre 2015 : Manifestation et marche « Citoyens pour la Démocratie » organisée par le Comité pour la Défense de la Démocratie. . De gauche à droite : Cezary Sokołowski, photojournaliste à l’Associated Press depuis 1981, deux fois lauréat du prix Pulitzer, Jacek Dominski
Photo: Wojtek Laski / East News

Tomasz Barański est un journaliste, photojournaliste, éditeur Polonais qui travaille depuis des années pour la presse.  Il est également, depuis 25 ans, photojournaliste pour l’agence  Reporter. Il a 52 ans, vit à Varsovie et est actuellement journaliste pour Angora, le plus grand hebdomadaire polonais, pour lequel il interviewe des personnalités politiques et culturelles. Fin connaisseur de la presse Polonaise, il livre à L’œil de l’info un passionnant panorama de la photo d’actualité depuis la chute des régimes soviétiques.

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Exposition

Nicolas Wieërs
Plongée dans l’univers secret
des criminels post-soviétiques

© Nicolas Wieërs

Jusqu’au 9 novembre 2025, Bruxelles accueille « Surrounded by Criminals », une exposition du photographe et curateur Nicolas Wieërs, fondateur du festival Balkan Trafik. Un projet ambitieux, à la croisée de l’art, du documentaire et de l’enquête sociale, qui plonge le visiteur dans l’univers opaque des « Vory v Zakone » (« voleurs dans la loi »), figures mythiques du crime organisé né dans les prisons de l’ex-URSS.

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Exposition

Julia Kochetova
War Is personal
« J’espère que la guerre prendra fin
avant que mon cœur ne cesse de battre »

Un adolescent du village de Zelene dans la région de Kharkiv installe un drapeau pour signaler un checkpoint. ©Julia Kochetova

La photojournaliste ukrainienne Julia Kochetova a présenté au Prix Bayeux Calvados Normandie des correspondants de guerre 2025, une exposition sur le conflit russo-ukrainienne, combinaison de photographies, de poésie, de musique électronique, de croquis et de véritables objets de guerre, faisant appel à tous les sens pour ressentir la guerre au plus près.

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Lauriers

Pierre Faure
Lauréat de la première bourse
pour la photographie sociale
Fond Neuf Cinq Robert Delpire & Sarah Moon

Chez la plupart des personnes rencontrées, le sentiment d’abandon est très fort, il semble ne plus y avoir de projet commun. Calais 2018. © Pierre Faure

Il y a des routes qui ne vont plus nulle part, des villages désolés, des portraits frontaux bouleversants. La précarité, la pauvreté laissent des traces sur les visages et à la surface de la photographie. Le noir et blanc dense de Pierre Faure accentue la sensation de tristesse et de déshérence. Nous sommes sur les ruines de la France des laissés pour compte, les oubliés.

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Lauriers

Alejandro Cegarra et Serghei Duve
Lauréats du Leica Oskar Barnack Award 2025

© Alejandro Cegarra

Le Leica Oskar Barnack Award a dévoilé ses lauréats pour sa 45ᵉ édition. Le prix principal a été attribué au photographe vénézuélien Alejandro Cegarra, installé au Mexique, pour sa série « The Two Walls », tandis que la catégorie « Newcomer » a couronné l’Allemand Serghei Duve pour « Bright Memory ».

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Evènement

Prix Bayeux 2025
Plus que jamais,
un rendez-vous essentiel !

Ancienne cité gréco-romaine classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, Palmyre a été prise par le groupe État islamique en mai 2015. Pendant leur occupation, les djihadistes ont détruit plusieurs monuments majeurs : le temple de Bêl, le temple de Baalshamîn, les tours funéraires et le théâtre antique. En mars 2016, la ville est brièvement reprise par les forces du régime avec l’appui de l’aviation russe, avant d’être reconquise par l’EI en décembre de la même année. Elle est définitivement reprise en mars 2017. Outre la destruction archéologique, la ville moderne de Tadmur a été largement endommagée par les combats, les frappes aériennes et les pillages. Palmyre porte aussi la mémoire de l’une des prisons les plus redoutées du régime syrien : la prison militaire de Tadmur, lieu de torture et d’exécutions massives jusqu’à sa fermeture en 2001, puis brièvement rouverte en 2011.
Photographie Edouard Eliaas exposéee dans les rues de Bayeux

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