
Comme chaque année, le Wordl Press Photo a annoncé les résultats de son concours annuel de photographies de presse. L’image qui a été sacrée Photo de l’année est celle réalisée par Samar Abu Elouf qui représente Mahmoud Ajjour, un jeune palestinien de neuf ans amputé des deux bras suite à un bombardement israélien à Gaza.
« C’est une photo silencieuse, qui pourtant parle très fort. Elle raconte l’histoire d’un garçon, mais aussi d’une guerre encore plus large qui impactera les générations futures », a déclaré, à prpos de la photo lauréate, Joumana El Zein Khoury, directrice exécutive de World Press Photo. Deux autres images finalistes illustrent les thèmes du changement climatique et des migrations. Celle du photographe mexico-péruvien Musuk Nolte qui montre un homme apportant à pied de la nourriture à sa mère au village brésilien de Manacapuru, qui n’est plus accessible par bateau en raison de la sécheresse. Et celle de l’américain John Moore de migrants chinois tentant de se réchauffer sous la pluie froide avoir franchi la frontière entre le Mexique et les États-Unis.
- Richard Avedon
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Je déteste cette photo de Mahmoud. Je comprends que Smar Abu Elouf l’ait prise. Je comprends que le NYT l’ait publié, mais pas que le WWP la nomme « photo de l’année » !
En choisissant, ce portrait posé, au lieu d’une photo d’action, le WWP avoue l’impuissance du photojournalisme à montrer le monde tel qu’il est. On n’est plus dans une photographie qui montre l’horreur des combats, mais dans un froid constat des conséquences de l’impuissance des nations à faire respecter le droit international et les plus élémentaires lois de la guerre.
Mahmoud n’a vraiment pas de chance. Non seulement l’armée d’Israélienne piquent leurs terres à ses parents, grands-parents, et arrières-grands parents ; mais en plus ils lui ont volé ses deux bras pour l’empêcher de prendre à son tours un fusil. Il lui reste les jambes pour leur filer un bon coup de pied au cul