World Press Photo de l’année. Une Palestinienne embrasse le corps de sa nièce. Le photographe décrit cette photo, prise quelques jours seulement après l’accouchement de sa propre femme, comme un « moment puissant et triste qui résume le sens plus large de ce qui se passait dans la bande de Gaza ». Elle montre Inas Abu Maamar (36 ans) berçant le corps de sa nièce Saly (5 ans) qui a été tuée avec sa mère et sa sœur, lorsqu’un missile israélien a frappé leur maison, à Khan Younis, Gaza. Photo: Mohammed Salem / Reuters
Sélectionnés parmi les 24 lauréats régionaux, les vainqueurs du World Press Photo2024 sont Mohammed Salem pour une photo faite à Gaza, Lee-Ann Olwage qui raconte la détresse des familles face à la démence d’un de leurs proches à Madagascar, Alejandro Cegarra à propos des migrants à la frontière mexicaine et Julia Kochetova qui raconte le quotidien de la guerre en Ukraine. Voir la suite →Dernière révision le 23 mai 2024 à 6:18 pm GMT+0100 par la rédaction
Gardienne de la mémoire familiale, témoignage de moments heureux, de rites sociaux et d’êtres chers, la photo de famille est le garant de la cohésion du groupe et la preuve de notre appartenance à une histoire qui nous est propre et nous réunit. Voir la suite →Dernière révision le 19 avril 2024 à 11:40 am GMT+0100 par la rédaction
De gauche à droite: 0ctave-Jean Véret, Edmond Léon Bossant, Jean Grave, Clothilde Adnet, Charles Carraglia. Louis Perrier (dit Theriez), anarchistes, 1894. Photo: The Metropolitan Museum of Art, New York, Gilman Collection
Patrick Munyambabazi avec sa femme Janet Kamashamba et leurs 5 enfants. Ils pensent que la situation future va s’aggraver à moins d’un miracle. Ils disent avoir vécu une vie pauvre depuis qu’ils ont quitté la forêt jusqu’à maintenant. Patrick dit qu’il est heureux qu’ils aient été sortis de la forêt, mais il n’est pas heureux de la vie de mendicité. « Nous mendions tout, de la nourriture, des vêtements, de l’argent et même parfois un abri. Nous n’avons rien de bon comme les autres membres de la communauté. Nous avons vécu une vie de mendicité et nos enfants se dirigent vers la même vie. » Janet dit qu’elle se sent misérable pour l’avenir de ses enfants car il n’y a aucune perspective autre que de devenir des mendiants comme eux-mêmes. Elle a aussi peur de mourir trop tôt à cause des maladies accrues sans médicament et de la famine. Photo : Jan Janssen