Revue de presse

I LIKE
Agathe Gaillard et André Kertész

Photo : Agathe Gaillard et André Kertész devant la galerie de la rue du Pont-Louis-Philippe à Paris dans les années 1980.

 

 

 

 

 

 

Le n°11 de la revue LIKE offre, entre autres sujets,  une bonne surprise, le témoignage de la galeriste Agathe Gaillard : « Le jour où j’ai rencontré André Kertész ». A lire.

La célèbre galeriste Agathe Gaillard rencontre le photographe André Kertész pour la première fois aux Rencontre d’Arles en 1975. Elle vient juste d’ouvrir sa galerie rue du Pont-Louis-Philippe à Paris. « Quand j’ai rencontré André pour la première fois, j’ai su tout de suite que j’avais affaire à quelqu’un d’inoubliable », confie Agathe Gaillard à Jean-Baptiste Gauvin pour LIKE.

« Un génie, glisse-t-elle ensuite, si vous voulez bien croire que cela existe. Il possédait comme une double vue. Il pouvait isoler un détail dans la lumière que personne d’autre que lui ne voyait et le révéler dans son image. Une fois, je l’ai vu passer des heures à attendre un rayon de soleil au bord de la Seine. Il n’a pas pris la photo finalement, car rien n’était venu. »

« Il m’arrivait de l’accompagner lors de grandes promenades dans Paris. Je marchais à ces côtés et je l’observais de près. Il faisait corps avec la ville. Une fois, il m’a dit qu’il savait parler aux pigeons. En le voyant photographier l’un d’eux, qui a tourné sa tête exactement comme Kertész le lui avait demandé, je vous assure que j’ai pensé que c’était vrai. Il savait parler aux oiseaux. »

Ce remarquable témoignage côtoie bien d’autres sujets passionnant ou l’on croise Jean Mounicq, Ulrich Lebeuf,  Alexandre Arminjon, Joan Fontcuberta, Sarah Moon,  Arnaud Baumann, Bernard Descamps etc.  Une petite revue qui mérite d’être soutenue par vos abonnements. 9€ le numéro.

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À chaque saison son LIKE  -4 numéros : 39,60 € +8 € de frais de port.Dernière révision le 23 janvier 2024 à 7;49 par Michel Puech

1 Response

  1. Martine Ravache nous signale une erreur : « Concernant l’article à propos de Agathe Gaillard, ce n’est pas à Jean-Jacques Farré que celle-ci s’est confiée mais à un jeune journaliste qui s’appelle Jean-Baptiste Gauvin.  »
    Toutes nos excuses au confrère et remerciement à notre fidèle abonnée.

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