Il a le regard vif, pointu, aiguisé, brillant comme une lame. Un corps fort, celui d’un lutteur, la voix grave et le ton précis. Tony Comiti a beaucoup vu.
D’abord derrière le viseur d’un appareil photo, puis celui d’une caméra, avant de créer, à quarante-trois ans, sa propre société de production.
Il a d’abord connu l’école des faits divers avant de s’installer à Bogota pour travailler sur l’Amérique du Sud et ses violences : Chili, Salvador, Venezuela, à chasser les histoires, à voir, à raconter. Puis ce fut l’Iran et la guerre Iran-Irak, le Liban, le Tchad et tant d’autres conflits.
Ce grand reporter a collectionné les gros coups et les distinctions. Tony Comiti se livre ici, pas à pas, dans la durée, avec vigueur, quelquefois, émotion, souvent.
Cet entretien est présenté en cinq parties distinctes.
1er épisode (29′)
Tony Comiti, le photographe
Tony Comiti a dix-huit ans, en 1968, lorsqu’il fait ses classes de photoreporter à France-Soir (celui de la grande époque) et à Détective ; avant de s’installer à Bogota et à vivre de nombreux conflits. Il parle ici, avec précision, de France-Soir, de Sipa, du Chili et des révolutions, du Général Somoza, du Panama, du Salvador et de la prise d’otages d’une Ambassade de France.
Ce podcast a été enregistré, mixé, monté par
Jean-Louis Vinet
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Dernière révision le 4 janvier 2024 à 10:39 am GMT+0100 par
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