« Il ne nous a pas toujours payés, mais nous lui devons beaucoup » c’est sur cette phrase forte que Patrick Chauvel a clos le trop bref hommage rendu à Göksin Sipahioglu par les organisateurs de la 18ème édition du Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre.
Une courte interview du fondateur de Sipa press extraite du film « Rapporteur de guerre » a été projetée, suivie par le témoignage de Patrick Chauvel qui a notamment raconté la fameuse anecdote de l’arrivée de Göksin à Prague dans sa Ford Mustang rouge tirée par un char soviétique…L’histoire a particulièrement fait sourire la salle car Patrick Chauvel est arrivé à Bayeux avec sa propre Ford Mustang de couleur blanche. « La tradition… » a-t-il sobrement commenté.
Mais la brièveté de l’hommage au grand reporter et au gigantesque rédacteur en chef que fut Göksin Sipahioglu illustre parfaitement l’incompréhension qui a régné, et continue trop souvent de sévir, entre les différentes formes de journalisme.
Le fait que Göksin Sipahioglu ait été pendant quarante ans un des plus grands rédacteurs en chef de la planète, et à ce titre responsable de l’envoi de centaines de photojournalistes sur tous les conflits mondiaux, n’a pas justifié que le programme établi soit bousculé. On ne peut que le regretter.
Michel Puech
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Dernière révision le 3 mars 2024 à 6;17 par Michel Puech
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